Cette anecdote en est une d’égalité des sexes, de bactériologie, et de psychologie. C’est aussi un cri du coeur et une histoire d’insomnie.
De leur union, mes parents n’ont eu que moi et pourtant j’ai grandi avec 4 garçons. Des demi-frères sportifs, créatifs, studieux, ou farceurs mais tous vraiment pas très soucieux de leur relation avec la toilette. Come on les boys! C’est pas cool d’à moitié tomber dans le trou de la toilette en pleine nuit parce qu’on a des trop petits yeux pour allumer la lumière et qu’on n’a pas remarqué que le siège était relevé. J’aurais pourtant dû le savoir depuis le temps. Fois après fois, je continuais de m’éclabousser d’eau froide aux petites heures du matin. Bonjour le réveil brutal. Ce qui fait que lorsque je suis partie en appartement, je me suis dit que plus jamais personne ne laisserait le siège de la toilette relevé.
Ça c’est jusqu’à ce que j’emménage avec mon copain. Hummm, c’est un truc universellement masculin alors? Le constat m’a fait réfléchir. Est-ce que la seule solution était donc de vivre avec la grosse lumière ouverte la nuit pour s’assurer d’un passage aux WC sans danger?
Comment régler cet éternel conflit des sexes?
Comme dans toute chose, il y a plus d’un côté à la médaille. Trois dans ce cas-ci en fait. L’égalité des sexes veut que chacun fasse sa part (égale) et donc si on met en application cet argument alors il serait juste de dire que tous doivent accepter le fait de toucher le siège une fois par passage: les hommes pour le lever et les femmes pour l’abaisser. Bon pitou, bon minou.
Les psychologues et thérapeutes quand à eux seront certes d’avis que l’irritation accumulée face au sujet puisse dégénérer en conflit réel dans le couple. Comme un petit bobo qu’on gratte constamment et qui devient une plaie ouverte, sensible et douloureuse. Et qu’il faille donc, pour le bien du couple, mettre de l’eau dans son vin.
Et puis il y a les bactériologistes qui pourront faire l’analyse du fait que les bactéries présentes sur le siège, peuvent rendre une personne malade si elle sont ingérées. L’inverse est toutefois aussi vrai, c’est en entrant en contact avec des bactéries que notre système immunitaire se développe. Vous voyez comme moi ici un argument en or pour les messieurs: “Mais chérie, je le fait pour ta santé voyons.”
Au bout du compte je crois que c’est une question de considération envers l’autre et non pas une question d’égalité ou de santé. Abaisser le siège qu’on a levé relève du domaine de la gentillesse et de la civilité. Et mesdames, pour renvoyer à vos hommes l’ascenseur d’une fois à l’autre, remontez le siège à l’occasion, juste pour leur faire plaisir.
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