Fermez-vous les yeux et imaginez-vous où vous êtes si je vous parle de Slow Living. Une plage déserte, un petit chalet de montagne, les pieds dans l’eau au bord d’un lac? Le slow living c’est tout ça et plus.
C’est une façon de vivre qui cherche un retour à l’équilibre, en prenant un pas de recul du rythme effréné de la vie pour en extraire l’essentiel. C’est un mode de vie pleine conscience.
Le slow living est inspiré du mouvement slow food qui a été élaboré dans les années ’80 par l’italien Carlo Petrini en réponse à la malbouffe proposée par les chaines de restauration rapide. Ce mouvement a vite trouvé des adeptes désireux d’un retour à la terre, de manger des aliments sains et vivants, le tout dans un effort de consommation responsable.
Slow ça veut dire “lent”, mais saviez-vous que c’était aussi un acronyme :
S : sustainable (durable) voulant dire qui n’a pas ou peu d’empreinte carbonique sur la planète
L : local qui a poussé ou été fabriqué localement
O: organique (bio) qui n’est pas gorgé d’hormones ou de fertilisants
W : whole (entier) qui n’a pas été transformé.
OK mais qu’est-ce que le slow living n’est pas? Voici 5 affirmations erronées à ce sujet.
Pour vivre dans un mode slow, il faut tout faire vraiment lentement.
Heuuu, le slow living n’est vraiment pas à propos de vivre sa vie en slow motion. Mais disons que c’est de vivre à un rythme normal plutôt qu’accéléré.
Le Slow living et ce qu’on appelle le « simple life » sont la même chose.
Malgré que les deux mouvements aient beaucoup d’aspects communs, disons que le premier (slow) est plus concerné avec l’équilibre de la vie alors que le Simple life a a cœur la consommation et les biens matériels.
Slow living c’est pour l’alimentation et non la maison.
J’ai un peu vendu la mèche plus tôt en partageant les origines du mouvement, mais oui celui-ci a depuis été adapté pour convenir à comment on perçoit nos intérieurs.
Le slow living c’est de faire avec moins.
Le slow living ne cherche pas à déterminer le minimum d’objets qu’il faut pour vivre, mais plutôt à identifier les objets sans lesquels on ne peut vivre.
Finalement, le slow living est anti-technologie.
Ok, ce n’est pas une secte qui cherche à revenir dans le temps. Mais voyez ça plutôt comme d’utiliser la technologie comme un outil au lieu de laisser celle-ci nous consumer complètement. Un petit exemple que je mets en application dans ma vie est de répondre à mes courriels 3 fois par jour plutôt que de sauter sur le bouton réponse dès qu’un message entre dans ma boîte de réception. C’est un petit changement qui a un gros impact en fait du nombre d’heures où on laisse nos outils technologiques absorber toute notre attention. Par contre, je continue d’être très présente et disponible sur mon podcast ou mes plateformes sociales car c’est là un outil de travail. Donc c’est une question de choix.
Ok disons que je vous propose d’autres exemples plus concrets de façons de faire entrer un peu de « slow » dans nos vies. J’ai consulté le site sloww.co qui propose une liste d’idées, et je dois dire qu’après les avoir lues, j’ai vite compris que la publication avait été faite avant le confinement. Mais bon, on est slow et flexible & on peut rire un peu non?
Alors voici la première idée proposée : Développer la patience. Sérieusement? On est tous entrain de devenir ceintures noires dans cette discipline en ce moment!
Passer du temps seul. Encore là ce n’est vraiment pas le moment pour ça. Pfff.
Cultiver une attitude positive. Obviously, mais disons que j’ajouterais que c’est plus que ça. Ce n’est pas juste une paire de lunettes roses et zen, c’est aussi de se laisser le temps de vivre les choses au rythme qu’elles ont besoin.
Si la philosophie du slow living vous interpelle, voici quelques astuces pour faire entrer plus de slow dans votre déco.
- Donner une intention et une vocation à chaque pièce.
- Maximiser la lumière naturelle surtout en hiver. Un petit truc de pro: les miroirs positionnés sur les murs opposés aux fenêtres ajoutent des points lumineux appréciables.
- Désencombrer. Ça fait du bien!
- Faire de sa chambre un oasis. Ça ne prend pas grand chose et la première c’est d’arrêter de laisser entrer dans la chambre tous les objets qui n’ont pas d’autre domicile. Ouste le casse-tête inachevé et le sac de sport à laver.
- Décorer avec des plantes.
- Organiser la cuisine pour favoriser les bonnes habitudes alimentaires. Par exemple, j’ai toujours une grosse boites de légumes que je coupe et qui sont prêts pour les enfants qui ont faim en arrivant de l’école. Ça facilite les collations et ça encourage de bonnes habitudes.
- Créer des vignettes qui nous font du bien: une photo sentimentale, un objet réconfort, oui le ménage c’est bien mais des fois il y a des objets qui méritent d’être gardés près de nous.
Sources photos: 1. Taylor Simpson | 2. Taylor Simpson | 3. Svitlana | 4. Giulia Bertelli | 5. Taweeroj Eawpanich | 6. Storiès
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