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June 5, 2021

Sur les traces de Syrie Maugham

Pour découvrir cette femme qui a marqué le design nous allons cette fois nous transporter en Angleterre à la fin du 19ième siècle. Née à Londres en 1879, Gwendoline Maud Syrie Barnardo s’impose rapidement dans l’Europe anglophile avant d’exporter son talent et influence en Amérique.

Syrie Maugham, son nom de créatrice, a grandi dans une famille bourgeoise avec un père philanthrope et une mère descendante d’un Lord londonien. Au début de la vingtaine elle fait un pied-de-nez aux conventions, en raison de sa classe sociale, et développe des connaissances en décoration. C’est auprès de l’architecte Thornton Smith qu’elle développe son goût pour la restauration de meubles, les trompe-l’œil et faux-finis, l’habillage de fenêtres et le rembourrage.

Ce n’est toutefois qu’à l’âge de 42 ans que Maugham démarre son entreprise qui reçoit l’attention de clients de part et d’autre de l’océan. Basée à Londres, elle accomplit des contrats sur la côte est américaine avant d’ouvrir des succursales de Syrie ltd à Chicago et New York. C’est à cette même époque, qu’elle travaille avec le duc et la duchesse de Windsor, Noel Coward, comédien, romancier et auteur dramatique dramaturge, ainsi que la designer de mode Elsa Schiaparelli.

C’est ce salon, entièrement tapissée en blanc, qui marque l’imaginaire de l’époque et galvanise son travail. Pour créer ce look intégral, Maugham n’a utilisé que des textures et accessoires en blanc: du velour des canapés à la peinture des murs en passant par les carpettes et meubles. Seuls les miroirs au mur n’adhèrent pas à la stricte palette mais accentue encore davantage l’effet immaculé.

La spécialité de Syrie Maugham est à présent renommée: elle transforme les antiquités sans remords qu’elle peint en blanc suivant la tendance du blanc imposé par les Modernistes parisiens. Quelques-uns de ces meubles ont même pris place dans les designs d’Elsie de Wolfe. Même qu’il y aurait peut-être eu une rivalité entre les deux femmes. Il est raconté que lorsque De Wolf débarquait dans la ville du palais de Buckingham, Maugham demandait à ses employés de cacher certains meubles pour que l’Américaine n’y ait pas accès.

Une salle de bain créée par Syrie Maugham, dans les années ’30, et récemment restaurée à sa splendeur d’origine.

 

Cette designer n’a pas laissé de mémoires ou autres cahiers de travail décrivant son œuvre, c’est pour cette raison que peu d’images sont disponibles. Au cours des dernières années toutefois, plusieurs auteurs(trices) et professeurs(es) ont redécouverts le travail de cette grande dame du design et mis à jour l’immense influence qu’elle a eu sur toute une génération d’artistes, de comédiens, de vedette et du public en général.

Elle nous inspire encore

La revalorisation des meubles antiques était la marque de commerce et la force de la propriétaire de Syrie Ltd. Il est alors impossible de nier que plusieurs créatrices et créateurs suivent ses traces aujourd’hui. Certains se penchent vers de réelles antiquités et d’autres ont pour mission de réduire l’utilisation de meubles fabriqués en série, une pratique qui s’insère dans la mouvance de la consommation pleine conscience.

L’atelier Revalorisation Aïna, à Québec, travaille principalement avec des antiquités issues d’un passé lointain ou… un peu moins, en trouvant toujours moyen d’y apporter un coup d’éclat.

Ainsi qu’une cette entreprise bien établie, Rien ne se perd, aussi situé dans la Capitale nationale, qui se spécialise dans les projets spéciaux, les recherches et transformations sur mesure et la revalorisation en tout genre.

Syrie Maugham laisse derrière elle l’idée, aujourd’hui monnaie courante, d’utiliser des palettes monochromes dans nos décors. Certes, avec le blanc mais aussi avec d’autres teintes en look intégral. Il est intéressant de constater que certaines des grandes dames du design ont été amenées à travailler ensemble à l’époque où la gente féminine se faisait rare dans le domaine. Il faut aussi se rappeler que Syrie Maugham a certainement marqué l’élite de Londres non seulement parce qu’elle a brisé les conventions en suivant une formation de décoration, mais aussi parce qu’elle a démarré tardivement son entreprise. Pour toutes ces raisons, elle continue de nous inspirer.

Jean Harlow dans le décor du film “Dinner at Eight” décoré par Syrie Maugham.

 

 

 

 

 

photos: 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6

Lecture additionnelle:

New York Times

1st Dibs

Christies

Architectural Digest

2,930

Filed Under: Design.HER, Intérieurs Tagged With: Damask & Dentelle, Design au féminin, featured, Femmes designers, Marie-Ève Lapointe, Point Design, Sur les traces, Syrie Maugham

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Vanessa Sicotte

Hello I am Vanessa Sicotte. Welcome to what has been my online home since 2009. I am an an art historian, author, a speaker, podcaster, blogger, student but most of all, I am a storyteller.

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