Après les nouvelles et le #toiletpapergate, disons que le Covid-19 nous préoccupe tous beaucoup. Et, au risque d’ajouter une couche d’anxiété additionnelle au lot déjà bien présent, il y a aussi l’économie locale qui m’inquiète énormément. Depuis quelques jours, je vois des messages passer de travailleurs autonomes, comme moi, ou de petites entreprises locales qui sont sérieusement inquiètes de leur avenir immédiat. Les vestiges de la crise de 2008 ont pris près d’une décennie à se résorber et voila maintenant que les commerçants de quartier vont devoir passer à travers plusieurs semaines d’annulation de rendez-vous, de perte d’achalandage, de report de commandes, et de comptes à payer qui eux ne cèsseront assurément pas d’arriver. Cet article dans le journal Les Affaires explique bien la situation, petits graphique à l’appui et tout.
La pandémie est réelle et on se doit de respecter les consignes afin d’aplatir la courbe et ainsi d’aider le système de santé à absorber les cas déclarés sans devoir faire de choix impossibles entre les patients atteints et nécessitant des soins d’urgence. Alors qu’est-ce qu’on peut faire, tout en pratiquant la distanciation sociale, pour aider notre économie de quartier?
Ma solution personnelle est d’encourager une “business” par jour. Voici des suggestions.
Être compréhensif
La première chose, mais non la moindre, c’est d’être compréhensif envers les décisions difficiles que plusieurs entreprises ont prises, ou auront à prendre. Plusieurs ferment temporairement leurs portes pour rediriger leur clientèle vers leurs sites transactionnels, d’autres n’honorent que les rendez-vous déjà au calendrier et n’acceptent plus pour le moment les clients de passage. Quelque soit la raison, ils le font non pas pour nous rendre la vie difficile, mais parce que c’est à leur avis la meilleure chose à faire pour assurer la sécurité de leur personnel et la nôtre.
Quoi faire?
- Acheter une carte cadeau à offrir, pour plus tard.
- Prendre un rendez-vous dans quelques semaines. Un agenda qui se remplit donnera espoir au commerce pour de meilleurs jours à venir.
- Faire des demandes de soumission, ou signer un contrat, pour un projet à venir: rénos, une refonte de site web, une séance photos, une planifitation d’évènement, une location de studio, etc.
- Magasiner en ligne. Pensez à vos commerces de quartier avant d’acheter en ligne d’un géant qui passera sous souci à travers la crise.
- Se faire livrer un repas du resto du coin.
- Passer sa commande de nourriture de façon virtuelle à l’épicerie locale.
- Commander un panier bio. Le Réseau des Fermiers de Famille propose de nombreuses options selon les régions.
- Partager son stock impressionnant de Purell avec une entreprise locale. Si eux doivent demeurer ouverts, ils apprécieront grandement votre don. Parce qu’on va se dire les vraies affaires, personne n’a besoin d’en avoir 20 pots grand format à la maison!
- Appelez un ou une travailleur(euse) autonome pour voir comment ça va. Les temps vont être durs pour plusieurs et parfois, même un appel peut ajouter un rayon de soleil à une journée autrement grise.
Prendre l’air
Jusqu’à nouvel ordre, nous pouvons encore prendre l’air, tout en pratiquant le respect de ses distances. Cet article explique en détail ce que ça implique. C’est bon pour le moral, ça change le mal de place et qui sait, vous pourrez peut-être encourager un commerce local en achetant un bouquet de fleurs ou un bon café.
Restez à la maison
Et si vous vous sentez malade, restez à la maison. Au delà de vous laver les mains régulièrement, la meilleure chose à faire dans cette situation est de demeurer chez vous. Le mouvement #staythefuckhome a d’ailleurs publié un manifeste à ce sujet.
Si vous aimeriez faire un petit “shout out” à un commerce local pour le faire découvrir aux autres et ainsi espérer lui donner un petit coup de pouce, la section commentaire du blogue est toute à vous.
Je vais partir le bal avec un coucou à certaines de mes boutiques chouchou qui ont pignon sur rue. Visitez leur site transactionnel, pour prendre un rendez-vous, ou appelez-les pour une commande à emporter.
Source: 1. Andrew Neel 2. Elly Fairytale 3. Daria Shevtsova 4. Olenka Sergienko 5. Maman
11
Nancy Gagné says
Pour des couches lavables et encore plus, je vous invite à encourager une créatrice d’ici chez : http://www.confectionsmoufette.com